La situation linguistique et l’enseignement bilingue paritaire en Alsace ( Académie de Strasbourg-2009)

Publié le 31 août 2020
par Jean-Marie Woehrling

Ce document retrace la marche vers l’enseignement bilingue paritaire dans l’académie de Strasbourg et analyse la situation de cet enseignement en 2009. Il a été présenté lors du 23e colloque de la FLAREP (Fédération pour les Langues Régionales dans l’Enseignement Public) qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2009.

I.- La situation linguistique et l’enseignement bilingue paritaire en Alsace (Académie de Strasbourg)

L’enseignement bilingue est devenu incontournable en Alsace, puisqu’il comprendra à la rentrée 2009 environ 21 000 élèves, tous établissements confondus. Son efficacité, fournissant des compétences opérationnelles d’utilisation spontanées n’est plus remise en cause officiellement par l’Education nationale. Certes, il existe encore des oppositions à différents niveaux de la technostructure, qu’elles soient idéologiques, corporatistes, conservatrices ou de méconnaissance (volontaire ou non) des mécanismes d’acquisition naturelle des langues.
Son importance linguistique, culturelle, économique – surtout au moment où la crise économique frappe durement l’Alsace avec 73 000 chômeurs en mai dernier – est reconnue par de nombreux élus.

Quelle langue régionale ?

L’administration française qu’elle soit royale, révolutionnaire, impériale ou républicaine a toujours reconnu jusqu’en 1939, que l’allemand était langue d’Alsace… et de Moselle germanophone.
Les habitants de la région disaient qu’ils parlaient allemand -« Wir reden deutsch »- en l’occurrence quotidiennement des variétés dialectales alémaniques et franciques que l’on retrouve au-delà des limites régionales, en Allemagne, Suisse, Autriche, Luxembourg, Belgique… variétés regroupées sous l’expression « allemand d’Alsace » ou Elsässerditsch et parallèlement l’allemand standard ou Hochdeutsch parlé lors de moments importants (cultes, discours, chants populaires…), appris à l’école et lu et écrit.
Ce binôme a été nié, pendant longtemps après 1945, mais la vérité historique et linguistique et le bon sens ont fini par l’emporter à nouveau. Un recteur, Pierre Deyon, l’a repris officiellement dans une circulaire en 1985, enfin un arrêté ministériel en juin 2033. La définition de la langue régionale a disparu en 2007 des arrêtés ministériels concernant les langues régionales de France. Il a fallu à nouveau batailler ferme pour qu’elle soit réintroduite par un nouvel arrêté ministériel paru au BOEN, le 17 janvier 2008.
La définition réglementaire de la « langue régionale d’Alsace et des pays mosellans »
précise que les dialectes alémaniques et franciques d’une part et l’allemand standard, leur langue de référence, composent cette langue. Ainsi la langue régionale est langue des voisins, grande langue internationale, langue native la plus répandue en Europe continentale.

Quelques points d’histoire…

L’Alsace et la Moselle-Est sont depuis plus de 1500 ans des régions germanophones. Elles sont un des berceaux de la langue allemande actuelle : leurs grands écrivains et poètes sont assis aux deux premiers rangs de la littérature de langue allemande.

La pratique et la connaissance de la langue régionale ont évolué de la façon suivante :

  • Recensement de 1878 : 87,5% de germanophones en Alsace-Lorraine (Moselle)
  • Recensement de 1946 : 87% de dialectophones/germanophones
  • Recensement de 1962 : 84,5% – – –
  • (Après les recensements jusqu’en 1999 n’ont plus pris en compte la maîtrise des langues).
  • Recensement de 1999 : 38% des adultes et 10% des moins de 18 ans se déclarent dialectophone/germanophones) Soit 550 000 personnes pour les dialectes dont 200 000 maîtrisent aussi l’allemand standard sur une population de 1,8 million d’Alsaciens. Ce sont en majorité des personnes de plus de 60 ans. 15% des parents dialectophones/germanophones souhaitent transmettre leur dialecte. Si la transmission familiale recule fortement, elle reste encore importante par rapport à d’autres régions.

Une enquête de l’Education nationale en 2007 a montré que parmi les enfants de l’école élémentaire (6-11 ans) moins de 1% dans le Haut-Rhin et 4 à 5% dans le Bas-Rhin avaient des compétences efficaces dans un des dialectes. On estime qu’en 2009, il existe encore 5000-6000 enfants de l’école primaire maîtrisant un dialecte en Alsace. La courbe de la connaissance opérationnelle de l’allemand standard suit la même et rapide tendance.
Dans les années 1950, la presse alsacienne, notamment quotidienne est diffusée à 90% en allemand (en édition dite bilingue dont un tiers avec les pages sports et pour les jeunes devait obligatoirement paraître en français; ordonnances de 1944).

La marche vers l’enseignement bilingue paritaire


L’enseignement de l’allemand a été supprimé en 1945, pour rattraper officiellement le temps perdu entre 1940 et 1944. L’allemand standard est considéré comme langue étrangère, celle de l’ennemi héréditaire. Les dialectes ont été pourchassés à l’école, la stigmatisation de la germanophonie alsacienne et mosellane est devenue constante et très psychologique.
Les Conseils Généraux d’Alsace ont dès 1948 et 1949 demandé à l’unanimité la réintroduction de l’enseignement obligatoire de l’allemand au primaire comme avant 1939 (avec 3 épreuves en allemand au Certificat d’études mentionnées sur le diplôme). Ces motions n’ont pas eu de suite.
En 1952-1953, une enquête officielle montrait que 84% des parents demandaient la réintroduction de l’allemand dès 7 ans. (75% en Moselle-Est). L’opposition farouche du syndicat d’enseignants majoritaire en liaison avec les autorités a fait échouer cette réintroduction.
Ce n’est seulement en 1976, après une « expérimentation » de 5 ans, que l’enseignement extensif de l’allemand (2 heures, puis 2,5 heures par semaine) a touché les deux classes de CM2.
Puis parfois des classes de CE2. L’opposition syndicale reste toujours forte.En théorie un dialecte peut être utilisé à raison de 2,5 h hebdomadaires en maternelle, si l’enseignant(e) est volontaire et maîtrise la langue régionale.
En 1989, la situation linguistique s’étant encore aggravée, il fallait agir. Vite et mieux. Trois faits ont enclenché une nouvelle démarche. L’action associative, celles de certains enseignants très engagés ne parvenaient plus à dégager des avancées. Il y avait même un recul des heures d’enseignement de l’allemand à l’école primaire (2h) et dans certaines classes au collège. Puis, une enquête de l’institut ISERCO de Strasbourg, financée par « Culture et Bilinguisme d’Alsace et de Moselle » a fourni des données intéressantes, notamment que 84% des personnes interrogées selon un panel bien établi, demandaient un enseignement bilingue. Enfin, les voyages d’études au Luxembourg et au Pays Basque français en 1989-90. Le premier par « Culture et Bilinguisme », le second par le Comité Fédéral ont fait mieux connaître les voies dites bilingues. La Flarep a très activement participé à la prise de conscience. La création de la voie bilingue n’était plus loin.

ABCM-Zweisprachigkeit


C’est fin 1990 que fut créée l’Association pour le Bilinguisme dès la Maternelle, ABCM-Zweisprachigkeit. Ses objectifs étaient simples et clairs :

  • montrer l’efficacité de l’enseignement bilingue paritaire avec les stratégies naturelles d’acquisition, avec la précocité, le bain linguistique et la durée de ce bain.
  • d’ouvrir une nouvelle voie pour la pérennité de la langue,
  • être un aiguillon pour l’Education nationale,
  • briser un certain nombre de tabous engluant la société alsacienne,
  • rendre la fierté aux Alsaciens pour la langue régionale.

A la rentrée 1991, 4 écoles associatives ABCM-Zweisprachigkeit s’ouvrent trois dans le Haut-Rhin (Lutterbach, Ingersheim, puis en octobre Pulversheim), une dans le Bas-Rhin (Saverne). Le maire de Saverne qui était aussi ministre à l’époque, Adrien Zeller, a alors affirmé : « si je n’avais pas été ministre, je ne sais comment j’aurais résisté aux pressions de l’administration ».Des membres d’ABCM ont ensuite rencontré Jean Petit qui est intervenu à partir de juin 1992 à la demande du Conseil Général du Haut-Rhin pour des évaluations linguistiques.
Actuellement ABCM-Zweisprachigkeit s’occupe d’environ 54 classes avec 1100 élèves en Alsac et en Moselle. Comme elle pratique en outre la familiarisation aux dialectes dans ses classes dans le temps scolaire, elle se rapproche de l’immersion. Le périscolaire se pratique en dialecte.
Ses enseignants sont formés à Béziers à l’Institut Supérieur des Langues de la République. Mais l’association a développé son propre système de formation continue, notamment en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, de la géographie en allemand en pour la Région et le Rhin Supérieur. L’association, après une période de stabilisation, s’organise pour ouvrir de nouveaux sites y compris en collège et lycée. Elle perçoit des subventions considérables des deux départements alsaciens du Conseil Régional d’Alsace, de Communes, des cotisations des parents et des aides de fondations allemandes.

Dans l’enseignement public


L’année d’après (en 1992), le recteur Jean-Paul de Gaudemar ouvre des sites bilingues publics.
Les obstacles mis en place par des membres de l’administration, des IEN, des directeurs d’école, des enseignants du primaire, des syndicalistes ont été nombreux. Des maires ont aussi fait opposition poussés par leur secrétaire de mairie (enseignant), des membres, en particulier enseignants du Conseil municipal. On a ainsi pu lire dans une revue syndicale que le bilinguisme représente pour les enseignants « la valise ou le cercueil ». Des épisodes ubuesques, comme à Pulversheim (68), des moments de guerre picrocholine ont jalonné la montée en charge de l’enseignement bilingue (voir graphique). Les oppositions sont idéologiques, corporatistes, conservatrices. Les recours des parents, d’associations culturelles, de parents, devant le Tribunal administratif se sont multipliés (inscription des 5 ans en classe bilingue, acceptation d’élèves venant d’autres communes, mise à disposition de locaux etc.).
Le développement de l’enseignement bilingue paritaire, au-delà de la montée en charge automatique des sites n’a pas connu un développement linéaire, à la fois au sein d’un département et dans chacun des deux départements alsaciens.
Le Haut-Rhin a avancé plus vite que le Bas-Rhin. Mais à certains moments l’ouverture de sites en Haute-Alsace a été de 2-3 nouveaux sites annuels au lieu des 12 qu’elle avait connus. Le Bas-Rhin a connu certaines années soit aucune ouverture, soit une ouverture, notamment au début des années 2000. Conséquences d’une francisation menée au pas de charge entre 1945 et nos jours, l’Alsace manque cruellement d’enseignants maîtrisant l’allemand au primaire et au secondaire. Et leur formation à l’IUFM en allemand laisse à désirer (Centre de Formation aux Enseignements Bilingues – CFEB – de Guebwiller).

Des associations de parents (APEPA, Eltern-68/67), d’autres associations travaillent pour informer les parents.
Avec les efforts considérables engagés par le Haut-Rhin (DVD d’information, brochures envoyées aux parents d’enfants de 2 ans, films et livres sur l’histoire de la langue), qui entreprend de mettre en place une véritable politique linguistique, et même dans le Bas-Rhin, qui développe son propre cheminement, la demande sociale croît sans cesse.

A la rentrée 2009


Pour l’année scolaire 2009-2010, s’ouvriront 20 nouveaux sites bilingues -12 dans le Haut-Rhin et 8 dans le Bas-Rhin. Soit 951 nouveaux élèves au primaire (maternelle et école élémentaire) dans le Haut-Rhin et 600 dans le Bas-Rhin.
A la rentrée de septembre, il y aura environ 21 000 élèves dans les classes bilingues paritaires publiques, privées ou associatives. On passe à 9,5% des élèves du primaire fréquentant la voie bilingue dans l’Académie de Strasbourg (8,5% en 2008). Dans certaines zones du Haut-Rhin, 30 à 40% d’enfants fréquenteront en septembre des classes maternelles bilingues ou immersives, soit en moyenne départementale haut-rhinoise environ 20%.

Le Brevet des Collèges bilingues a été passé en juin 2009 par 559 élèves de 3e. Soit 328 dans le Haut-Rhin et 231 dans le Bas-Rhin. Le taux de réussite est de 98% en 2009. Ce brevet comprend une épreuve d’allemand obligatoire, une partie de l’épreuve d’histoire-géographie et la moitié de l’épreuve de mathématiques en allemand standard.

L’enseignement extensif de l’allemand – soit en théorie 3 heures hebdomadaires, en réalité de .quelques minutes à 2 heures par semaine – concerne environ 95% des élèves des deux Cours-Moyen (hors sites bilingues), d’après les données chiffrées officielles.
L’option « Langue et Culture Régionales » a connu en 2009 1462 candidats au baccalauréat.

Des critiques, des mesures pour l’avenir


Le cursus bilingue paritaire existe dans l’Ecole publique dans l’Académie de Strasbourg depuis 1992. En 17 ans, l’Education nationale n’a pas trouvé le moyen d’organiser un recrutement régulier d’enseignants capables d’enseigner l’allemand en et en allemande au sein de l’école primaire et de l’enseignement secondaire. Cela montre en plus le niveau en allemand atteint par les Alsaciens après 60 ans de liquidation par l’école de la langue régionale dans ses deux parties.
Par ailleurs, il apparaît comme singulier qu’en Alsace, il ne soit pas possible de recruter pour la première langue d’Europe continentale (100 millions de locuteurs) des enseignants germanophones issus de pays germanophones qui sont à nos portes. Alors que les académies du Pays Basque, de Corse recrutent des enseignants locuteurs bascophones ou corsophones en nombre suffisant.
Car le concours de recrutement des enseignants en langue allemande pour les classes bilingues se fait très majoritairement en français (80%). Les enseignants de langue maternelle allemande désirant travailler en Alsace, voire en Moselle ne manquent pas, mais l’Education nationale leur oppose un véritable barrage au niveau des épreuves des concours majoritairement en français.
Pourquoi un enseignant dont la fonction est d’enseigner l’allemand et en allemand en maternelle et au primaire doit-il présenter un concours dont les épreuves sont à 80 % en français ? C’est ce qui leur est demandé pour être admis. Ce n’est qu’accessoirement que l’on vérifie s’ils ont bien le niveau pour  enseigner en allemand.
Depuis quatre ans, les trois collectivités territoriales (Région Alsace, Haut-Rhin, Bas-Rhin) signataires de la Convention sur l’enseignement de la langue régionale 2007-2013, ont demandé, dans des lettres, adressées au Ministère de l’Education nationale, la création de nouveaux concours pour le primaire et le secondaire (Capes bivalents). Sans obtenir de réponse positive.
Le fond du problème du recrutement est là. Aussi longtemps que le recrutement de locuteurs natifs ne sera pas assuré, face à la demande sociale croissante, issue de toutes les couches de la société, la voie bilingue connaîtra, au grand dam des parents, des goulots d’étranglement. Mais peut-être est-ce l’espoir secret des services du ministère ? Enterrer définitivement l’allemand standard et les dialectes alsaciens ?
De qui se moque-t-on ? Certainement des Alsaciens !

Renverser la tendance


Pour renverser la tendance, il faut surtout en finir avec l’arbitraire, notamment celui qui freine le développement de l’enseignement bilingue paritaire en Région Alsace. Il est indispensable de développer un enseignement qui donne des compétences linguistiques opérationnelles, spontanées, très supérieures à l’enseignement traditionnel et frontal avec quelques heures hebdomadaires dont l’inefficacité totale et indiscutable a été largement prouvée durant les trente dernières années.
Dans un siècle, toutes les écoles maternelles d’Alsace disposeront d’une filière bilingue selon le rythme prévu par la Convention. C’est déjà particulièrement lent mais au rythme actuel de la mise en oeuvre, cette généralisation aboutira dans 2 siècles.
Ainsi, pour arriver dans le Bas-Rhin au doublement des élèves durant les 6 années restantes de la Convention 2007-2013, il faudra 7300 nouveaux élèves, soit 1250 annuellement. La réalité est inférieure de moitié à ce chiffre. Cela représente pour le département la création de 50 nouvelles classes à 25 élèves environ. Il faut former pour ce département 52 maîtres de plus par an.

Il faut en finir avec le « monolinguisme décadent » que l’école développe depuis plus de 60 ans et tenir compte de sa culture spécifique et des besoins urgents de son économie confrontée à un déclin accéléré.
Actuellement l’Académie de Strasbourg s’engage dans une série de nouvelles ouvertures, cela représente un réel progrès par rapport aux années de plomb du Recteur Gérald Chaix, muté en 2008. Mais cela ne permettra de rattraper ni le temps perdu, ni de s’aligner sur d’autres territoires comme la Corse, qui veut généraliser l’enseignement bilingue en maternelle en 2013, ou le Pays Basque.Toutefois dans le Haut- Rhin les progrès sont importants et assez proches de ces deux régions.

II.- La situation linguistique et l’absence d’enseignement bilingue dans l’Académie de Nancy-Metz
(Département de Moselle, en Moselle-Est)

Depuis 65 ans, la perte de substance linguistique est énorme.
En Moselle germanophone, la situation est encore bien plus grave. Il n’y a plus 500 enfants de moins de 11 ans à parler un dialecte.
L’Inspection Académique de Moselle semble développer une politique d’opposition à l’enseignement bilingue paritaire et ne pratique aucune information des parents sur le sujet.

La connaissance de l’allemand standard est plus que fragmentaire parmi ceux qui ont la chance de suivre des cours d’allemand extensif (à 3 heures officiellement VSM1 ou à 6 heures en VSM2).

Il n’existe plus de classes bilingues paritaires publiques en Moselle germanophone (Moselle-Est). Le seul site bilingue paritaire public mosellan à Sarreguemines a été remplacé par la Voie Spécifique Mosellane 2 (3 à 9 heures en théorie), soit 6 heures en général. Les parents regroupés dans l’Abifa-57 envisagent un recours devant le Tribunal administratif.
La seule Commune où fonctionne une voie bilingue paritaire est celle de Sarreguemines (25 000 habitants) avec des sites associatifs-municipaux (ABCM- Zweisprachigkeit) soit 325 élèves. Elle se poursuit dans un collège privé catholique.
Il existe quelques classes le long de la frontière luxembourgeoise avec environ 2 heures hebdomadaire de « luxembourgeois ».
L’option « Langue et Cultures régionales » est réservée en Moselle aux derniers locuteurs natifs (ayant plus ou moins de compétences) en francique. Ce qui réduit considérablement le nombre d’élèves fréquentant cette option au collège et au lycée.
(Cf. carte de la Moselle)

Conclusion


La situation en Alsace s’améliore encore trop lentement. La situation est catastrophique en Moselle et peut s’apparenter à celle de la Flandre. L’aide de la FLAREP sera nécessaire pour renverser la mauvaise volonté de l’Education nationale dans ce département.

Recherches

Archives

De nombreux documents sont  à votre disposition au Centre Culturel Alsacien